27 août 2018
Un festival pour les rousses et les roux !
Chateaugiron, en Bretagne, a été la "Capitale des roux" ce samedi 25 août, pour un rassemblement inédit en France : la "Red love" (comme les "Ginger Pride" en Irlande ou au Canada, et le "Roodharigendag" aux Pays-Bas) :
Le photographe Pascal Sacleux a réalisé 816 portraits de roux et rédigé un livre, pour mettre en valeur "la beauté rousse" et lutter contre les insultes, les moqueries, le harcèlement qui frappe les rouquins depuis des siècles.
Rappelez-vous l'horrible réponse de la mère de Poil de Carotte à la question originelle :
" Pourquoi l’appelez-vous Poil de Carotte ? À cause de ses cheveux jaunes ?
— Son âme est encore plus jaune, dit madame Lepic."
Dans son livre Être(s) roux, Pascal Sacleux étudie les préjugés contre la rousseur à travers l'histoire et la science : "Cela remonte à l'Egypte antique : un pharaon qui a trahi son frère. Les roux représentaient désormais la trahison mais, en même temps, on les vénérait car ils descendaient d'un pharaon : un côté divin et diabolique. Sous l'inquisition au 13e siècle, les roux étaient considérés comme la marque du diable. Sous Saint Louis, les prostitués étaient obligées de se teindre en rousse. On disait que lorsqu'un roux naissait, il était forcement le fruit de l'adultère".
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