"Fêtes foraines", recueil de nouvelles en dédicace à Nevers !
"Fêtes foraines", la 4e de couverture !
Paris, la Seine, les bouquinistes, les quais, Notre-Dame, le métro, le Jardin des Plantes, la Foire du Trône... Tant de lieux et de vies qui s'entremêlent...
Hâte de vous présenter ce recueil très bientôt, d'abord à Decize, puis à Nevers !
Tout a commencé par une simple photo, à la fois enthousiasmante et décevante : Michael Weatherly et Cote de Pablo réunis !...
Sauf que, à première vue, l'image semble un montage : chacun est dans son coin, pas de regard, pas de proximité, pas d'interaction. Bof ! ai-je pensé, tout ça pour ça !!
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Et puis, quelques jours après, un article qui nous promet une vraie réunion des acteurs, dans une série dérivée de NCIS pour Paramount + où ils reprendraient leurs rôles : Tony et Ziva vraiment réunis ! Allez, au boulot, les amis !
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NCIS - Tony et Ziva de retour dans une nouvelle série !
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Ce samedi, Cnews lance une nouvelle émission, Face à Michel Onfray.
La promo est légèrement étrange. C'était censé être un compliment... Bien joué !
La source : Face à Michel Onfray - CNews
Marianne Mélodie vient de sortir un album compilant les premiers enregistrements de chansons adaptés des textes de Jacques Prévert !
"Oh je voudrais tant que tu te souviennes" écrivait-il en 1946. Croyez bien, cher Monsieur Prévert, que nous ne sommes pas prêts d'oublier ni votre visage ni vos chansons."
Mouloudji : Barbara - Marianne Oswald : La grasse matinée - Marianne Oswald : Deux escargots s’en vont à l’enterrement - Marcel Liévin : Familiale - Agnès Capri : L’orgue de barbarie - Juliette Gréco : (Et puis après) Je suis comme je suis - André Dassary : Paris at night - Germaine Montero : Et la fête continue - Moune de Rivel : Pour toi mon amour - Les Garçons de la Rue : Pour faire le portrait d’un oiseau - Georgie Viennet : Rue de Seine - Les Frères Jacques : Inventaire - Picolette : Les animaux ont des ennuis - Florelle : Embrasse-moi - Cora Vaucaire : Quand tu dors - Juliette Gréco : A la belle étoile - Claude Devos : Le gardien du phare aime beaucoup trop les oiseaux - Germaine Montero : Chanson pour les enfants l’hiver - Germaine Montero : En sortant de l’école - Edith Piaf : Cri du cœur - Colette Renard : Cœur de rubis - Yves Montand : Tournesol - Claire Leclerc : Chanson des enfants - Tino Rossi : Les enfants qui s’aiment - Yves Montand : Sanguine (Joli fruit) - Tino Rossi : Tu étais la plus belle - Anny Flore : Deux ballades médiévales - Danièle George : Simple comme bonjour - Jean Sablon : Les feuilles mortes
C'est ici : Prévert - Chansons de ma jeunesse
"Il reste toujours à peu près imaginaire, notre logis de prédilection. Mes déménagements n'ont pas poursuivi la réalisation d'un songe, mais bien plutôt renoncé chaque fois à lui. Une maison natale, même bien-aimée, n'existe jamais tout à fait réellement, puisque nous la voyons avec nos yeux d'enfants, vastes et déformateurs.
Quand le logis a rendu tout son suc, la simple prudence conseille de le laisser là. C'est un zeste, une écale. Nous risquons d'y devenir nous-mêmes la pulpe, l'amande, et de nous consommer jusqu'à mort comprise. Plutôt partir, courir l'aventure de rencontrer, enfin, l'abri qu'on n'épuise point : tous les périls sont moindres que celui de rester."
Colette, Trois... Six... Neuf... (1944)
L'assassin assassiné (Jean-Loup Dabadie - Julien Clerc)
Robert Badinter, disparu la semaine dernière. restera dans les mémoires comme un humaniste, prompt au combat pour la vie. C'est sa lutte acharnée contre la peine de mort que l'on retient surtout, comme de nombreux reportages le rappellent.
La chaîne LCP a rediffusé l'émouvant discours solennel de Robert Badinter à l'Assemblée Nationale, le 17 septembre 1981, qu'il faut tenir comme un modèle d'éloquence et de conviction :
Robert Badinter à l'Assemblée Nationale pour l'abolition de la peine de mort | INA Histoire
Autres documents, à voir ou à lire :
Robert Badinter, une vie à combattre les extrêmes - YouTube
Robert Badinter : la mort d'un humaniste | Ça vous regarde - 09/02/2024
LCP rend hommage à Robert Badinter - Assemblée nationale
A quelques semaines de la sortie de mon nouveau bouquin, j'ai retrouvé le texte de cette interview que j'avais donnée à Michel Benoit il y a plus de 10 ans ! Je n'en renie pas une virgule.
"J'écris parce que Voltaire, Balzac, René Fallet, Jules Renard, François Cavanna, Pierre Desproges et tant d'autres ont écrit avant moi, ont nourri mon imaginaire, m'ont forgé à la beauté du style et m'ont offert beaucoup de joie. J'écris comme eux pour partager des émotions. J'écris pour la rencontre qui suit cette écriture, l'échange avec des gens bien, les lecteurs ou d'autres auteurs. J'écris pour rire, sourire, parfois aussi pour mettre des pansements sur les petits bobos. Et j'écris pour gagner ma vie - entendons-nous bien : pas pour "gagner de l'argent", n'est-ce pas ? pour gagner ma vie, pour mériter mon existence.
Qui peut vivre sans projet ? J'en ai toujours deux ou trois en route, quinze idées de livres... et une seule vie ! Donc j'y vais "tranquillos", comme dans la vraie vie. Les projets aboutissent, ou pas, et on passe à autre chose. Vivons, avançons, sans regret.
J'écris depuis tout jeune, et je ne publie que depuis moins de dix ans. Je sais qu'il faut que de gros livres se vendent pour qu'on puisse en publier des petits ; que chacun peut trouver sa place ; que j'aime alterner des projets grand public avec d'autres plus personnels ; que la vie est faite de hasards, que la vie est faite de rencontres ; que la chance se provoque parfois, et qu'on ne doit pas attendre dans son fauteuil que les chutes du Niagara coulent dans son salon.
Je ne suis pas sûr de détester quelque chose. Alors juste ce qui m'agace parfois, ce sont les gens qui s'y croient, qui se la jouent auteurs sérieux, profonds et indispensables. Il faut se méfier de la grosse tête, qui ressemble au ballon de baudruche de la fête foraine : quelques jours après, ça pendouille misérablement, tout dégonflé.
Ce qui compte le plus ? Ma famille. Là, je ne suis pas un "auteur indispensable", je suis simplement un père et un mari. Il faut aller au vrai boulot, conduire les enfants à l'école, les guider comme on peut dans cette drôle d'aventure qu'est l'existence humaine, mais aussi faire les courses, vérifier les devoirs, tondre la pelouse, préparer nos vacances et nos futures découvertes, nos prochaines belles émotions communes. Comme tout est fragile, c'est là l'essentiel, et pour moi ça passe bien avant le reste."
L'article sur le blog de Michel.
« Manouchian et ceux de l'Affiche rouge » © DR
Aujourd'hui, Missak-Michel et Mélinée Manouchian entrent au Panthéon.
Louis Aragon - Léo Ferré
Avec eux, la République rend hommage à la résistance de tous les étrangers ayant sacrifié leur vie pour défendre la France.
France télé vient de diffuser un documentaire sur le "groupe Manouchian" :
A revoir ici : Manouchian et ceux de l'Affiche rouge - Documentaire en replay
Pour approfondir : "13h15 le dimanche". Manouchian
« Manouchian et ceux de l’Affiche rouge », un documentaire indispensable
"La crise agricole
Inutile de préciser que ce "blocage" n'avait rien pour nous déplaire.
Une installation située sur la route nationale 79, la Route de la mort, à Verosvres (Saône-et-Loire).
Au plaisir et au mois prochain.
Marc Combier,
photographe et auteur"
Retrouvez cette photo avec les précédentes "Photos du mois"
de Marc Combier sur son blog :
Un comptoir, quelques tables et la possibilité de consommer une boisson pour une somme modique : ce ne serait que cela un café ? C’est évidemment bien plus. Partout dans le monde, les cafés sont devenus le lieu par excellence de la rencontre. De Buenos Aires à Venise, d’Istanbul à Vienne, d’Addis-Abeba à Séoul, découvrez leur histoire...
« Certains breuvages présentent cette particularité qu’ils perdent leur saveur, leur goût, leur raison d’être, quand on les boit autre part que dans les cafés. » Ces mots de l’écrivain français Joris-Karl Huysmans n’ont jamais sonné aussi juste que pendant les confinements successifs liés à la pandémie de Covid-19. Privés de ces lieux de sociabilité pendant des mois, nous avons pu en mesurer collectivement la nécessité. Et constater à quel point l’absence des cafés rendait les villes inhospitalières.
Ces tiers-lieux, aux marges de la sphère publique et privée, sont d’indispensables respirations dans la frénésie urbaine. À rebours de l’anonymat des grandes villes, ils offrent des espaces de rencontre, de mixité, où le temps est moins contraint et la parole plus libre. En favorisant le débat et les échanges, les cafés participent à leur manière à la libre circulation des idées et au dialogue que défend l’UNESCO.
Bien des contrats se sont conclus autour d’une tasse de café, des idées y ont été débattues, des livres s’y sont écrits. Par leur histoire, leur architecture, certains établissements sont devenus de véritables institutions et un patrimoine que les municipalités cherchent à protéger. Dans les plus illustres d’entre eux rôde parfois encore le fantôme des artistes qui les ont fréquentés, comme au café A Brasileira à Lisbonne, où Fernando Pessoa avait ses habitudes ; au London City de Buenos Aires, repaire de Julio Cortázar, ou à l’hôtel Impérial de Vienne, prisé par Sigmund Freud et Stefan Zweig.
Depuis la découverte de ses vertus stimulantes en Abyssinie, l’actuelle Éthiopie, le café est devenu une boisson universelle dont la préparation a fait l’objet de deux inscriptions sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Quant aux cafés, qui ont essaimé au Moyen-Orient d’abord avant de gagner l’Europe, l’Amérique et désormais l’Asie, ils ont fait naître une culture et un art de vivre. Le plaisir indéfinissable qu’on vient chercher tient à l’atmosphère d’un lieu, à la liberté d’un moment soustrait aux obligations quotidiennes et aux rencontres qui s’y nouent. Fenêtres ouvertes sur le monde, ils sont une invitation au voyage. Agnès Bardon, Rédactrice en chef"
Pour lire le magazine en ligne :
Les cafés, bouillons de culture | Le Courrier de l'UNESCO