Pierre Perret m'a dit (1) :
A l'occasion de la sortie du bel album Nos jolies vacances, paru ces derniers jours aux éditions Jacob-Duvernet, j'ai eu l'occasion de m'entretenir un bon quart d'heure au téléphone avec son auteur, Pierre Perret. Mais oui, Pierre Perret, l'auteur et l'interprète des "Jolies colonies de vacances", du "Zizi", de "Lily", de "Ma p'tite Julia", "Blanche" ou "La porte de ta douche..."
Le temps étant trop limité pour tout retranscrire, je vous en propose ce matin un court avant-goût en forme de "Paroles d'auteur". Vous pourrez retrouver la suite en plusieurs épisodes au cours des jeudis qui viennent : les livres, l'écriture de son nouveau disque, le bonheur de l'enfance, les vacances, les footballeurs et la Nièvre, où Pierre Perret est déjà venu avec un ami, pour ramasser des champignons !
- Pierre Perret, combien de titres avez-vous à votre répertoire à ce jour ?
- J'ai écrit pas loin de 500 chansons.
- Et quelles sont les chansons qui vous paraissent les plus faciles à écrire ?
- Il n'y en a aucune. Les chansons graves ne peuvent pas se contenter de trémolos, et c'est pas mon truc, en plus. Des chansons comme "La bête est revenue", "Mon p'tit loup" ou "Lily", par exemple, sont sans trémolos. J'apporte beaucoup de travail, beaucoup de soin là-dessus. C'est peut-être encore un ton au dessus dans la difficulté au niveau de l'humour, parce que c'est "la pire des choses". Chaque fois qu'on en fait trop, on n'est plus crédible. C'est souvent cette frontière-là, cette limite qui est la plus dure à respecter. Chaque mot pèse et chaque mot outrancier affaiblit le propos.
Une interview réalisée hier soir, mercredi 23 juillet 2010.
Et demain, retrouvez dans le Journal du Centre le "Mille-Feuilles" consacré au nouveau livre de Pierre Perret, Nos jolies vacances.