Les perles de mes lycéens ! Toutes chaudes !
Souvenez-vous de la poésie du lundi , ou bien allez la lire (c'est le message du 5 février) :
Marseille, par Jules Supervielle
Vous trouverez ci-dessous un florilège de perles à ce sujet. Qui a dit que le bac blanc, ce n'était pas drôle à corriger ?...
« Marseille sortie de la mer, avec ses poissons de roche, ses coquillages et l’iode »
L’auteur nous montre déjà les effets de la pollution ; on imagine alors que les poissons sont raides et durs : ils sont morts. Les coquillages quant à eux sont envahis par l’iode. (J)
« Et les cafés enfantent sur le trottoir hommes et femmes de maintenant avec leurs yeux de phosphore »
On peut comparer les personnes aux animaux car ils sont tous deux victimes de la pollution. On imagine alors les gens assis à ce café, les yeux rouges et remplis de poussière. (Julie)
« Le beau rendez-vous de vivants qui lèvent le bras comme pour se partager le ciel »
Les personnes qui vivent à Marseille sont présentées comme des gens désespérés. Il sont nombreux et ils voudraient avoir un morceau de ciel rien que pour eux, car celui-ci est intact et pur, à l’inverse de la ville. (Julie) Il y a tellement de monde à Marseille qu’ils sont obligés de lever le bras pour avoir un peu de ciel. (Romain)
« Et la lune est un singe échappé au baluchon d’un marin »
L’auteur nous fait remarquer que les marins pêchent beaucoup trop de poissons et que ces derniers doivent être souples et agiles comme des singes pour s’en sortir. (Julie)
La conclusion revient à Alexandra : Jules Supervielle est connu pour ses poèmes sulfurants.
Et j’ajouterai : pleins de phosphore et d’iode.