Chronique de janvier 2007
Phosphore – janvier 2007
« Chahut au bahut ! Rien à faire, rien à dire. Tel le mécanisme tragique qui conduit irrémédiablement à l’empoisonnement du héros antique, c’est le jour, c’est l’heure, c’est le cours. Le cours à chahut, à bazar, à foutoir, à souk, à bordel. On a pourtant survécu aux andouillettes de la cantine, aux bousculades dans le couloir, aux empoignades devant le photocopieur, mais cette fois, point de salut : c’est la dernière heure de cours de la journée, le dernier acte de la semaine, l’exutoire ultime avant le retour en bus vers l’Eden promis : demain, c’est le week-end.
Alors chaque vendredi se repose cette angoissante question : que prévoir pour dynamiser la séance et remotiver la classe ? Leur imaginer des jeux, un pendu sur le Réalisme ? … »
La suite dans votre Phosphore ou au CDI !
Et pour vous, cette dernière heure de la semaine, elle se passe comment ? Envie maousse de week-end ? Les écoutilles bloquées et l'excitation grandissante ?
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"Très cher monsieur le professeur,
Je suis une lectrice assidue de votre chronique... Je n'en rate pas une... Depuis que je lis vos douces paroles, les profs sont devenus des humains, presque comme nous... ... ... PRESQUE j'ai dit...
J'ai découvert Phosphore et votre chronique au lycée, un peu par hasard. Et depuis, il m'arrive par la force des choses, de repenser à l'un de vos articles. Notamment celui portant sur cette angoisse de nos très chers profs : LA dernière heure de cours. Je me la rappelle sans arrêt en regardant mon prof de bio qui nous fait faire du coloriage ou des légendes de schémas ou quand il essaye de crier par dessus la bourrasque développée par les élèves qui se ruent tous en même temps vers la porte quand la cloche sonne...
Mais vous avez raison les profs ne sont pas complétement humains, pas quand je regarde mon agenda...
Amicalement,
Julie (je suis élève de 1ère S en Maine-et-Loire)"