Un beau portrait de Clint Eastwood
A l'occasion de la sortie de son dernier film, Cry Macho, Clint Eastwood a droit à un beau portrait dans Le Monde :
En 1975, Clint Eastwood intriguait Hollywood : "Parce qu’il était autant la vedette du violent Inspecteur Harry (1971) que l’auteur à la sensibilité exacerbée de Breezy (1973). Parce qu’il appelait systématiquement à voter républicain à l’élection présidentielle et, dans le même temps, insistait pour avoir davantage de comédiens noirs devant la caméra ou avait comme musicien attitré sur Josey Wales, hors-la-loi, Jerry Fielding, autrefois mis à l’index pour ses sympathies communistes par le sénateur McCarthy."
La suite détaille la fidélité de Clint Eastwood pour ses équipes : "Clint Eastwood a pris l’habitude de travailler régulièrement avec les mêmes acteurs et les mêmes techniciens. Jusqu’à mettre sur pied une structure au sein de laquelle certains sont employés, parfois depuis plusieurs décennies."
Joël Cox, monteur de ses films, témoigne ainsi : "J’ai travaillé sur le montage avec Clint. Une fois notre travail terminé, il m’a dit : “Je ne sais pas quels sont tes plans dans la vie, mais mon projet serait que tu travailles sur tous les films que je ferai.” » Les deux hommes ont collaboré sur plus d’une trentaine de films en quarante-six ans de vie professionnelle commune. Leur dernier en date, Cry Macho, où Eastwood joue une star déchue du rodéo."
L'article intégral, par Samuel Blumenfeld, à lire ici :