Les auteurs présents au salon du livre de Decize ont dit (1) :
L'ami Michel Benoit, qui sera également présent au Salon du Livre de Decize, a questionné nos invités. Ce petit florilège pour mieux connaître ceux d'entre eux qui ont bien voulu se prêter à l'exercice :
Antoine Gavory :
"Pour aimer. Pour parler. Pour hurler. Pour dénoncer. Pour colorier le monde avec des mots qui sentent bon. Je crois fermement au rôle de l'écrivain, et de l'artiste en général dans la société, si son intérêt est d'abord de communiquer avant de s'enrichir."
Thierry Desseux :
"Plus qu'une passion, écrire est un besoin naturel, comme boire ou respirer. Mes passions étant la musique, la lecture, entre autres... Mais je m'interroge souvent sur l'utilité d'écrire, à présent que tout le monde écrit (partout et pour tout) et quand je lis les auteurs immenses qui nous ont précédés... En résumé, je dirais que j'écris pour partager des émotions."
Jean-Charles Cougny :
"J’écris
parce que dans une famille de neuf avec un père très prolixe et avec une forte
personnalité, des frères et sœurs à son image ce fut pour moi une façon
d’exister, de ne plus être le fils de, ou le frère de…"
Jean-Noël Leblanc :
"J'écris pour la rencontre qui suit cette écriture, l'échange avec des gens bien, les lecteurs ou d'autres auteurs. J'écris pour rire, pour sourire, parfois aussi pour mettre des pansements sur les petits bobos. Et j'écris pour gagner ma vie -entendons-nous bien : pas pour gagner de l'argent", n'est-ce pas ? pour gagner ma vie, pour mériter mon existence."
Michel Benoit :
"J'écris pour repousser chaque jour l'instant fatal, et lorsque la grande faucheuse viendra me chercher avec son rituel habituel, je suis bien capable de lui dire : " Encore une petite ligne s'il vous plaît, rien qu'une petite ligne !"
Jean-Michel Marchand :
"Parce qu’à un moment donné, il faut bien que ça sorte…"
Pierre Volut :
"Pourquoi pas ? Si l'on nous apprend à écrire dès le plus jeune âge, c'est bien pour nous inciter à utiliser l'écriture. Et quoi de plus naturel que de mettre par écrit une toute petite partie de ce qui nous passe dans la tête ?"
Paul de Haut :
"On ne se dit pas qu'on va écrire. Cela s'impose à soi comme un des moyens de communiquer et de partager avec les autres sa vision du monde, des connaissances, des perceptions, des rêves...Dans mon cas, j'ai commencé par écrire des chansons, puis à écrire des chroniques ou des articles, enfin, à constituer des dossiers que j'ai publiés sur Internet."
Michel Kolseck :
"J'écris pour rencontrer les mots à la croisée des chemins, les apprivoiser,
échanger avec eux pour rire et pleurer, et inversement."
Retrouvez l'ensemble des interviews sur : www.michelbenoit.com