Joyeux anniversaire, Barbara !

Nous fêtons cette année les 50 ans d'une célèbrité mondiale, Barbara Caylah Millicent Roberts, née le 9 mars 1959 à New York, de Ruth Hangler et Jack Ryan.

Mais bien sûr, vous la connaissez, Barbara : c'est la blonde la plus connue du monde, probablement plus fameuse aujourd'hui que Brigitte Bardot, Marilyn Monroe ou Paris Hilton. Mais vous l'identifierez plus rapidement par son diminutif : Barbie.

Bon voilà, anciens petits garçons fantasmeurs et petites filles éblouies que vous êtes : Barbie a 50 balais. Ça vous en fiche un coup derrière l'occiput, j'imagine. On pourrait dire que l'on s'en tamponne, que c'est du marketing -et c'est vrai, l'entreprise Mattel a depuis les débuts écoulé plus de 650 millions de figurines ! Et perso, ces grandes blondes artificielles, ça n'est pas mon type de femmes. Je ne dois pas être le seul, puisqu'on ne compte plus les parodies et les blagues de ce type :

"Poupée Barbie", c'est une insulte fréquente pour désigner une fille qui n'a pas grand chose dans la cervelle et qui ne met en avant que ses capacités pulmonaires, jugée vulgaire et symbole de la femme objet. Et puis, si l'on y regarde d'un peu plus près, celle que les féministes des années 60 ont haïe, injuriée, brûlée, a pu contribuer à sa manière à une émancipation : car à parcourir la carrière de notre héroïne à la chevelure platine, que trouve-ton ? Plus de cent métiers, dont astronaute, médecin, et ... présidente des Etats-Unis. Une femme active et indépendante -séparée de ce grand niais de Ken en 2004.

Moins de poitrine, plus de liens avec la réalité. Barbie n'est pas que top modèle, elle n'est plus aujourd'hui uniquement cette représentation de l'Américaine blonde, elle est aujourd'hui noire, asiatique, brune, handicapée, etc. contribuant à représenter l'ensemble de la société, accepter les différences. Allez, avant de refermer la parenthèse : quand auront-ils le cran d'aller jusqu'au bout de la logique, et de nous proposer une Barbie vieille ?