Katherine Pancol a dit
"Petite fille, j'allais à la bibliothèque municipale et je lisais les livres par ordre alphabétique. Cela a fabriqué mon imaginaire. Mes grands maîtres sont Colette pour la langue, personne n'a autant de vocabulaire qu'elle, Alexandre Dumas pour ses rebondissements, et Balzac.
Écrire nécessite de la patience et de l'endurance. Tous les matins, je prends un gros petit-déjeuner, je promène mon chien, je règle l'administratif et je m'assois devant mon ordinateur : j'y reste jusqu'à 18 heures. Parfois, j'ai 14 000 idées en me réveillant, dans ce cas, je me mets à travailler plus tôt. Si je n'ai pas vraiment d'idée, je reviens en arrière, je me relis et généralement ça vient : c'est ce que j'appelle "faire la balançoire".
L'histoire ne vient pas de l'extérieur, elle découle de mes personnages. Je commence toujours par travailler sur eux, ils ont leur dynamique propre. J'ai en permanence un cahier moleskine où je note des détails, un accent, une attitude, une façon de s'habiller, etc. (...) Parfois, mes personnages m'échappent ; ce n'est plus moi qui décide, ils ont leur vérité à eux. (...) Mes personnages sont extrêmement réels, un peu comme mes enfants."
Katherine PANCOL, dans Virgin !, propos recueillis par Nathalie Six, juin 2009. (photo extraite de son site : http://www.katherine-pancol.com/)