"Il suffit de tendre la main."
"Le bonheur était là et je l'avais laissé passé pour ne pas me compliquer l'existence. C'était si simple pourtant. Il suffisait de tendre la main. Le reste se serait bien arrangé d'une façon ou d'une autre. Tout finit par s'arranger quand on est heureux."
Je l'aimais, d'Anna Gavalda, commence au moment où Chloé, désemparée, vient d'être abandonnée par Adrien pour une autre femme. Le père de son mari, si dur, si impassible d'habitude, s'occupe d'elle, lui apporte son réconfort, et au cours d'un week-end dans la maison familiale, lui conte le secret qui a miné sa propre vie, le bonheur intense qu'il a vécu en dehors du mariage, la plénitude ressentie avec une femme qu'il a laissée partir pour ne pas déranger sa vie de couple. Quand le bonheur passe, faut-il s'accommoder du quotidien et refuser de le reconnaître, parce que c'est moins fatigant, moins dérangeant ?
"Il suffisait de tendre la main." A lire au présent.
Du beau, du bon, du bonheur !