Vraiment Fatals !

Deux réactions au soutien de ce blog aux Fatals Picards, pour le concours de l'Eurovision samedi dernier (le résultat ? : Fatals, mais on s'en fout) :

"Merci beaucoup pour cette "kcd10" (truc de jeunes auquel je n'adhère point !), ça fait plaisir de voir du monde derrière eux ! Connaissez vous leurs autres chansons ? Car je trouve que celle qu'ils ont faite pour l'Euro est la plus "nulle"... En tout cas, je n'ai jamais regardé l'Eurovision, et cette année non plus, surtout que sur la 2 il y avait Marseille-Sochaux...  Encore merci ! De toute façon, l'important n'est pas qu'ils gagnent, mais qu'ils se fassent connaître encore plus !  A bientôt, en espérant une ou deux bonnes nouvelles !  Dyx"

"J'aime bien la chanson "Mon père était tellement de gauche" des Fatals Picards : à écouter ici: www.youtube.com/watch?v=7HuyyrArXaQ Voilà ! Bon week-end !   Tyria"

Voici donc les paroles de cette chanson appréciée par Tyria :

On ne choisit pas son enfance
On ne m'a pas laissé être droitier
Mon père m'emmenait jamais au square
Mais aux réunions d'Comité
Mon père était tellement de gauche qu'on habitait rue Jean Jaurès
En face du square Maurice Torrez
Avant d'aller vivre à Montrouge

On a été en URSS l'hiver
Les pays de l'Est c'est mieux l'hiver
On voit bien mieux les bâtiments, les nuances de gris ça flashe sur le blanc
Devant la statue de Lénine pour nous c'était le grand frisson
Moins 24, c'était pas terrible et les chapkas étaient en option
Mon père était tellement de gauche que quand est tombé le mur de Berlin
Il est parti chez Casto pour acheter des parpaings

On mangeait des Lenin's burger
Fallait vraiment faire attention
Y'avait du choux, des pommens de terre, la viande, elle était en option
On achetait du coca-kolkose approuvé par le Comité
Ça devait soigner le silicose, on s'en servait pour désherber
On regardait pas la contrebande, on regardait pas la corruption
La Sibérie c'était Disneyland, le discernement en option
Mon père était tellement de gauche qu'à son mariage dans l'église
On chantait l'Internationale, les femmes portaient des faux cils
Mon père était tellement de gauche qu'on a eu tout plein d'accidents
Il refusait la priorité à droite, systématiquement

Les copains se foutaient de moi tout le temps car à l'école au premier rang
J'avais les lunettes de Brechnev et le dentier d'un tupolev
Mon père était tellement de gauche qu'en 81 en allant voter
Il croyait que ça changerait
Je sais pas quelle tête il aurait fait
En 2002 en allant voter

Et même si tout ce que je raconte n'est pas tout à fait vrai
Le socialisme comme paradis, nous on y croyait
Mon père était tellement de gauche que lorsqu'il est parti
La gauche est partie avec lui
La gauche est partie avec lui...