Fringales d'été ou cannibalisme sexuel ? Vive la science !
on apprend wite et bien !
Envie d'en savoir plus
sur deux infos essentielles pour des vacances réussies,
les fringales de l'été et le cannibalisme sexuel ?
1. A toutes celles qui se désolent tout l'été que leur mec se jette sur les saucisses, les glaces et les chips pendant qu'elles font tellement attention : c'est pas notre faute, C'EST LES HORMONES !
Le Guardian relate cette étude de chercheurs de l'Université de Tel-Aviv :
la ghréline, produite par l'estomac des hommes, donne la fringale en cas d'exposition au soleil tandis que, chez les femmes, les oestrogènes inhiberaient ce phénomène... Bon, je vous laisse, je vais reprendre une merguez.
2. Savez-vous pourquoi les mâles se barrent très vite après l'acte sexuel ? C'est parce qu'ils ont compris que certaines femelles étaient de dangereuses prédatrices. On connaissait la légende de la mante religieuse, bouffant son mec après l'orgasme, mais on découvre que le phénomène existe aussi chez les araignées asiatiques nommées Philoponella Prominens (sans compter quelques copains de jeunesse). Sitôt la divine giclée, ces bestioles-là se carapatent en se catapultant :
"Shichang Zhang et ses collègues ont filmé 155 accouplements grâce à un appareil photo capable de prendre plus de 1 500 images à la seconde. Sur les 155 actes sexuels, 152 se sont terminés par un catapultage des mâles. En revanche, pour les trois copulations restantes, les mâles ne s’étaient pas catapultés et ont été capturés puis consommés par les femelles.
Afin d’éviter que la copulation ne leur soit mortelle, les mâles replient leurs pattes antérieures, et plus précisément une partie de l’articulation tibia-métatarse, contre le corps de la femelle. La pression hydraulique de l’articulation, engendrée par le liquide articulaire, couplée à une relaxation des muscles, conduit alors à une expansion rapide qui permet au mâle de se propulser comme un élastique. Sachant que ces araignées mesurent quelques millimètres, cela équivaut pour un humain de taille moyenne à se propulser à une distance d’environ 500 mètres en l’espace d’une seconde.
Lorsque les chercheurs ont percé l’articulation tibia-métatarse de trente mâles, cela a suffi pour les empêcher de s’expulser. Tous ont donc péri, dévorés par les femelles."
Ah ben, merci, les scientifiques !
Et, surtout, merci au magazine
Les liens pour approfondir :
📅 L'hebdo de Pour la Science #104 Sunlight may trigger hormone that makes men hungrier | The Guardian