Et pendant ce temps, en Afghanistan...
En France, avant ou après les élections, on s'écharpe régulièrement autour du birkini. Et pendant ce temps, en Afghanistan, les femmes sont toujours traitées d'une manière scandaleuse et luttent encore et encore pour leurs conditions de vie.
L'émotion suscitée par le tremblement de terre et le millier de morts nous fait oublier une terrible réalité : depuis leur retour au pouvoir, les Talibans ont peu à peu réduit les libertés des femmes : celle de s'habiller, de travailler, d'étudier, de sortir.
En avril dernier, elles manifestaient leur colère lors d'une fausse réunion sur les possibilités d'éducation des femmes à l'Université :
"Piégées" dans une fausse réunion sur l’éducation des femmes, des Afghanes déchirent une banderole
Il y a quelques semaines, des journalistes femmes, à qui on demandait de se voiler à l'antenne, ont protesté :
Las, très vite elles ont dû subir cette nouvelle loi :
Afghanistan : le témoignage poignant de Darya Parsia, artiste afghane - Terrafemina
Sur la télévision afghane, le visage couvert, les présentatrices veulent faire entendre leur voix
Les présentatrices afghanes se couvrent le visage sur ordre des talibans, la mort dans l’âme
"L'espace public est en train de se vider des femmes", témoigne même une jeune femme afghane. Darya Parsia, une artiste terrée à Kaboul implore notre aide.
"Selon le Georgetown Institute for Women, Peace and Security, l’Afghanistan est le pire pays du monde pour les femmes, devant la Syrie et le Yémen."
Et en Iran ? Tout va bien, les femmes n'ont plus accès aux stades, comme en Afghanistan. C'est qu'elles ont mieux à faire à la maison, probablement, que de regarder cdes hommes courir en short :
Iran : la police empêche des femmes d'assister à un match qualificatif pour la Coupe du monde