Rocky, Rambo... - ou les deux ?
Sylvester Stallone, entre malentendus et paradoxes.
Rocky, du loser délinquant au héros bling-bling, de la déchéance à la rédemption.
"Un nom qui claque, des yeux qui tombent, un poing levé et des victoires morales sur une vie pleine de coups.
Au coeur des années 70, Sylvester Stallone, jeune acteur cabossé, impose son talent multifacettes à une Amérique en crise qui se cherche de nouvelles icones. Scénariste doué mais acteur complexé, celui qu'on surnomme Sly va se tailler sur mesure non pas un mais deux des héros les plus populaires de l'histoire du cinéma.
Deux personnages matriciels du film d'action que le monde entier va bientôt confondre avec lui.
Après avoir été adulé, il passera en effet pour l'incarnation bodybuildée de la bêtise américaine. Après avoir été adulé, il passera en effet pour l'incarnation bodybuildée de la bêtise américaine. D'extrait de films en archives d'interview, où Sly dégaine des punchlines pleines d'autodérision, ce documentaire montre comment l'acteur mord la poussière mais se relève infailliblement, y compris lorsque, après le succès de Rocky, il perd le sens des réalités et devient un habitué de la presse à scandale. Habile à recycler ses déboires, il racontera cette période bling-bling dans le deuxième épisode de la saga. Le portrait, riche en testostérone, d'un loser bodybuildé, mais également sensible et doté d'humour, que son besoin de reconnaissance et sa ténacité rendent attachant." Stallone, Profession héros (2018), un film de Clélia Cohen et Antoine Coursat, à voir sur Arte jusqu'au 2 juillet, ou ici :
Un documentaire bourré d'archives (et pas de coups de poings), d'interviews et de plus de finesse qu'on ne le croit, si l'on ne reste pas aveuglé par la caricature.
A voir aussi :
Rocky IV Le coup de poing américain Arte 2014 - YouTube