"Tousse avec moi !" (chronique de Cinquante balais)
L'actu et les pensées d'un quinqua.
C'est moi et ce n'est pas moi,
c'est un type de 50 balais.
Onzième chronique :
Tousse avec moi !
Après avoir secoué "la quéquette à Benjamin", les chaînes info agitent le spectre de la pandémie. On ne nous parle plus que de virus, de confinement, de pénurie de masques...
Avec deux écoles :
d'un côté, les alarmistes ;
de l'autre, les optimistes.
Pour les affolés, c'est clair, on va tous crever ! Et tandis qu'ils s'empaquettent le museau, le monde entier s'emballe tout court : on apprend que les actions de la société commercialisant la bière Corona ont chuté aux Etats-Unis - véridique ! - Que les restaurants asiatiques en France sont désertés... Qu'on tague des horreurs sur les boutiques chinoises à Paris...
Du côté des "No stress", on minimise : c'est guère plus dangereux que la grippe, la contagion ne touche que les plus faibles, que les plus vieux - et là, je devrais peut-être commencer à baliser, non ?
Quand on a dépassé les 50 balais, la fin du monde, c'est peut-être simplement de n'être plus dans la catégorie des dominants, de la majorité trépidante ?
Et comme les masques pour éviter d'être contaminé par les miasmes de la connerie des autres ne sont pas en vente en pharmacie, il existe un autre remède préventif : suffit d'éteindre ses écrans.
OK, et de faire gaffe quand même.
Okazou, v'là un modèle de masque pour les couples et les Siamois :