"L'écriture inclusive pour les nul·le·s" ;-) (3)
Aujourd'hui, après le "point milieu" inclusif et la féminisation des métiers, abordons la fin du "masculin qui l'emporte", que préconisent les partisans de "l'écriture inclusive".
Le philosophe polémiste Raphaël Enthoven y est allé au bazooka contre l’initiative dans une chronique pour Europe 1, dénonçant « une agression de la syntaxe par l’égalitarisme » et n’hésitant pas à évoquer la novlangue dans le roman 1984 d’Orwell : dans les deux cas « c’est le cerveau qu’on vous lave quand on purge la langue ». Pour lui, la langue est une « mémoire dont les mots sont les cicatrices » et il serait donc vain de s’imposer « un lifting du langage qui croit abolir les injustices du passé en supprimant leur trace ». Prêt·e·s à utiliser l'écriture inclusive ? - Libération
Sur le site de Libé, Raphaël Haddad (fondateur de l’agence de communication Mots-Clés, auteur d’un manuel d’écriture inclusive et docteur en communication à l’Université Paris-Est Créteil) est catégorique : « En France, il y a une résistance idéologique parce que c’est le dernier terrain des masculinistes. La langue pourrait très bien s’adapter, nous passons notre vie à revitaliser la langue, à inventer des mots, c’est pour cela que les dictionnaires sont vivants », plaide . Vous, mes amies, apprenez donc que vous êtes devenues "à l'insu de votre plein gré", probablement, d'affreuses "masculinistes"...
Dans notre prochain épisode...
Ben, je ne sais pas s'il y aura un prochain épisode, puisqu'à présent tout le monde est passé à autre chose, comme prévu... :-)