Audiard et Aznavour, un taxi pour le 7ème art :
A l'occasion de la disparition de Charles Aznavour, on ressort les films, les émissions, les documentaires. Dans celui-ci, visible encore aujourd'hui sur France TV, Charles Aznavour se confiait à Vincent Perrot sur les petits et les grands rôles de sa carrière, de Franju (et Mocky) à Chabrol, sans oublier Truffaut.
Charles Aznavour ne joua que deux fois les dialogues de Michel Audiard. D'abord pour Denys de la Pattelière dans Un taxi pour Tobrouk en 1960, qu'il évoque ici (à partir de 27 minutes, si vous êtes pressé). On n'oubliera pas La métamorphose des cloportes en 1965, pour Granier-Deferre, qui lui permit de retrouver Lino et son copain Bibi (alors que c'est Brel qui devait jouer le rôle qu'Aznavour récupéra !).
"Aznavour, viens voir le comédien" sur France 5
"Mais moi, j'oublie rien : j'suis l'vilain, moi, le rancunier ! J'ai été cocu et j'aime pas ça ! Pendant qu'je découvrais Goethe, vous en étiez déjà à Mein Kampf. Les Français sont toujours en retard d'un livre. C'est pourquoi, si vous permettez, je f'rai le tri des bons et des mauvais Allemands un peu plus tard, à tête reposée. Mais tant qu'cette tête-là sera sous un képi, j'm'en tiendrai aux idées toutes faites..."
Dans le doc, Charles Aznavour explique comment il a réussi (avec ses copains du film) à influencer le producteur pour imposer, mine de rien, cette chanson, La marche des anges...
La chanson du film