"Le complexe du cubi de rosé" (Cinquante balais !)
L'actu et les pensées d'un quinqua.
C'est moi et ce n'est pas moi, c'est un type de 50 balais.
Deuxième chronique :
"Le complexe du cubi de rosé (#depardieu)
Une femme, tu ne lui demandes pas son âge, paraît-il. Mais il y a pire : tu ne lui demandes surtout jamais combien elle pèse. Les poilus semblent moins chatouilleux sur la question du poids des ans et des kilos.
Perso, je n'ai jamais été maigre. Ou alors jusqu'à mes 8 ans. Ensuite, un gamin bouboule qui faisait le yoyo (jusqu'à ce que l'élastique pète). Vers 30 ans, j'avais réussi à me stabiliser à moins de 70 kilos... mais je ne m'étais pas pesé depuis au moins deux ans.
J'minaude pas, parole d'homme, mais ça change tout le temps !...
Et puis l'été dernier, en vacances, je me suis surpris devant la glace de la salle de bain de l'appartement loué dans une région de bonne bouffe. Un miroir plus grand qu'à la maison, qui, chez nous, se contente de réfléchir ma tronche. J'ai donc sursauté en reconnaissant une célébrité dans le miroir : Gérard Depardieu !
Je me suis senti un peu coupable. D'ailleurs ne dit-on pas : « La balance accuse un poids de... » Flûtaille ! Accusé, coupable d'avoir pris du poids ! Que j'étais lourdingue, ça, je le savais, ma femme le dit souvent. Mais pesant et gros, c'est moins rigolo.
Moralité.
« Tout quinqua doit craindre le complexe du cubi de rosé : finir avec un gros bidon et un petit robinet. »
Prendre de la bouteille, oui, mais aussi prendre des mesures.
En 2018, promis : j'appelle le gouvernement pour m'aider à me serrer la ceinture."
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