29 juin 2017
Jean Vilar a dit :
« Il faut un jour mourir satisfait. Tu ne laisseras rien ; peut-être dans le coeur de quelques-uns, l’exemple de l’honnêteté. Est-il encore des artisans dans ce monde mécaniste ? Tu l’es. C’est peu, semble-t-il, car tu as pris le goût des tâches glorieuses. N’y cède pas. Cet orgueil que tu n’as pu, que tu dois ne jamais assouvir...
Réjouir l’homme est une tâche douloureuse. C’est la tienne. Les hommes doivent beaucoup aux pépiniéristes, aux arpenteurs, aux maçons. Ta misère est la leur. »
Jean Vilar, in Notes de service – Lettres aux acteurs et autres textes 1944-1967, éditions Actes Sud – Collection Le temps du théâtre, juin 2014.
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