"Ivresses" (alcool, sociabilité et création littéraire) par la BNF
La Revue de la Bibliothèque nationale de France consacre son dernier numéro à l’ivresse sous toutes ses formes : ivrognerie ou extase mystique, furie criminelle ou fureur poétique...
Couverture de Jossot !
"Entre l'ivresse ritualisée de l’Antiquité romaine et l’« ivresse joyeuse » du Moyen Âge, l’ivresse philosophique des Lumières et l’hygiénisme du XIXe siècle, le champagne de la Belle Époque et le pinard des tranchées de 1914, l’absinthe des poètes et la vinasse du prolétaire, l’alcoolisme mondain et la soûlographie ordinaire, il existe ainsi davantage de représentations, de pratiques, de sociabilités et même, dans certains cas, de véritables traditions de l’ivresse que d’appellations dans le vignoble français !
L’ivresse n’est pas l’alcoolisme ; elle ne se réduit pas aux effets de l’excès de boisson : c’est aussi un état intentionnellement recherché, emblématique d’un esprit de rébellion.
Le dossier invite ainsi à brouiller ces frontières entre vice et vertu, folie et génie. Il explore également l'imaginaire des cafés, emblématiques de cette ambiguïté : lieu de consommation et de perdition, ils se révèlent aussi " salons de la démocratie ", lieux de culture et de modernité, attirant artistes, écrivains et intellectuels."
Au sommaire, l'ivresse à Rome, au Moyen âge, dans le Paris populaire au fil des siècles, la culture des cafés, l'ivresse selon Diderot ou les poètes, la figure de la Madelon, l'ivresse dans la BD, le champagne, l'absinthe, etc.
« Ivresses », dossier de la Revue de la BNF n° 53, 192 pages, 25 euros cp_revue_bnf_53.pdf
Pour feuilleter la revue : Ivresses | Bibliothèque nationale de France
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