Vacances formidables 2012 (5ème jour)
Vacances formidables à Napoli ! (5ème jour)
Après quelques hésitations, nous décidons de retourner dans la "Rome antique" : on nous promet que la ville d'Herculanum, ravagée aussi par l'éruption du Vésuve en l'an 79, "vaut le coup". Terrible histoire vécue aussi par ses habitants :
Les derniers jours d'Herculanum
Par le Circumvesuviana, la station Ercolano est atteinte plus rapidement que Pompéi. A la sortie, nous descendons la rue très touristique jusqu'à l'entrée du site : magnifique vue qui surplombe les vestiges :
Ce qui nous attend en bas est d'une grande beauté, fascinante :
La ville nous semble plus "réelle" que Pompéi : à la différence de cette dernière, Herculanum n'a pas été ensevelie sous les pierres et les cendres, mais submergée par des "flux pyroclastiques", solidifiés sur une hauteur de 16 mètres ; cette particularité a permis de conserver bien mieux nombre de pièces organiques : boiseries (portes, poutres), vêtements...
Bien sûr nous croisons des visiteurs, mais en nombre très restreint. La visite est plus agréable, la ville nous devient plus intime :
Les thermes, comme à Pompéi, proposent leurs salles, décorées de mosaïques. Les fresques décorent les murs, les enseignes... Tout est splendide.
Les Romains ne déjeunaient pas souvent chez eux à midi, ils préféraient (comme actuellement dans les grandes villes) prendre leur repas dans de petites boutiques de rues, les thermopolia, ancêtres de nos McDonaldus :
A cause de l'éruption du Vésuve, de l'enfoncement des terres et de sa couverture, la côte a "reculé" de 400 mètres ! Au ras des "falaises", donc, la nouvelle ville et ses habitations modernes. On ne peut découvrir d'autres vestiges sans détruire ces habitations. Mais il reste encore tant à restaurer dans les trésors mis au jour !
Dans ces abris maritimes, on retrouva trois cents squelettes...
En sortant, nous tombons sur un marché à l'écart de la "rue des touristes" : tout est étalé dehors, sacs, vêtements, bazar, pain, fromages, charcuterie, poisson, sans banques réfrigérantes. Un marché à l'ancienne. Bien agréable de se trouver dans une Italie plus réelle !
Avant de rentrer à l'hôtel, allons donc voir ce terrible Vésuve. Un "taxi navette" pour dix passagers nous y emmène en vingt minutes : par des routes étroites et sinueuses, nous nous en approchons. Le chauffeur double les autres voitures et les longs bus dans les virages, mais nous n'avons pas peur : il klaxonne !... Aucun problème...
Le Vésuve vu par Andy Warhol
L'ascension est rude, ça grimpe fortement (http://ischia.fr/excursion/vesuvio.php). C'est à ce moment que les piles de l'appareil nous lachent... J'emprunte quelques photos à Internet, mais nous aurions pu vous présenter les mêmes.
Bon, pas si impressionnante que ça, finalement, cette grande cuvette noire... et qui ne fume même pas !... Jusqu'au jour où elle "pètera de nouveau"... La dernière éruption n'est pas si lointaine, elle date de 1944 et détruisit les villes de Massa et San Sebastiano :
Voir l'exposé des risques sur l'excellent site www.lethist.lautre.net/vesuve.htm
Souvenirs achetés aux boutiques du sommet : un petit coffret de diverses pierres volcaniques (venues de quel pays d'Asie ?) et une bouteille de vin, le Lacryma Christi del Vesuvio, produit avec les raisins des vignes des pentes du volcan, mais après la descente, on ne crache pas sur une acqua effervescente bien fraîche !
Finissons cette journée éruptive avec Dalida devant Napoli et le Vésuve au loin :
"Che bella cosa e' na jurnata 'e sole
n'aria serena doppo na tempesta !
Pe' ll'aria fresca pare già na festa
Che bella cosa e' na jurnata 'e sole..."
Une meilleure version de cette belle chanson napolitaine créée en 1898 : celle du ténor Del Primo pour l'ORTF en 1967, mais l'exportation de la vidéo est désactivée : http://www.youtube.com/watch?v=j0T7WPzoSR0.
A seguire domani !
A suivre demain !