La "Semaine sans..." (2)
Après sept jours d'un défi intense, voici donc le bilan de ma "Semaine sans gros mots" :
8h30 du matin : un 1er Gros Mot m'échappe ("P...!") devant la lenteur de mes enfants (mais pas en leur présence) à se préparer et le retard qui en découle. Déjà un peu de stress pour cette journée de reprise. Ah, bravo ! Ça commence bien...
Arrivé au lycée, les doigts gourds, je laisse échapper ma tasse ("B... D... !"), puis je me rends compte que j'ai oublié une feuille ("M... !") ; enfin un coup de téléphone inattendu me perturbe (re"M... !") : trois de plus en une demi-heure...
Le soir, me remémorant un petit conflit de la journée, je susurre un GM vengeur !
Bilan : cinq manquements à mon défi. Cette "Semaine sans Gros Mots" a donc très mal débuté... mais j'y ai tout de même acquis une conscience accrue (tardive, certes !) de ces GM, immédiatement après les avoir proférés. Ça devrait m'aider à faire attention demain. Allez, j'y crois !
Mardi
Au tout petit matin : une maladresse me fait échapper un objet -et aussi quelques gros mots. Deux d'un coup, en chapelet ! Je déprime...
Dans la journée, deux autres maladresses, suivies chacune d'un GM associé.
Bilan pour la journée, quatre GM... Guère mieux qu'hier ! Flûtaille !
Mercredi
Je repars plein de bonne volonté !... mais aussi d'appréhension, au vu de l'expérience des deux jours précédents : ce que j'avais imaginé comme un premier défi fastoche s'avérait plutôt fortiche.
8h : Rien.
10h : Rien...
11 h : Rien !...
midi : Rien !!...
13h55 : Je fais tomber la zappette. Et M...
17h45 : Obligé de rapporter les propos de quelqu'un, je profère un GM (Allez, ça compte pour un demi ?...)
Bilan de la journée : en vrai progrès !
Jeudi
Dans l'après-midi, un petit GM qui fuse... Mais un seul GM pour toute la journée, voilà qui est étonnant ! Est-ce que je commencerai (ou un truc dans mon cerveau) à intégrer les interdits du défi ?
Vendredi
RIEN !
Samedi
Un petit GM d'admiration (mais oui, mais oui, c'est possible, réfléchissez).
Dimanche matin
Heureux de terminer ce message et ce compte-rendu... et de pouvoir passer à autre chose !
Mon bilan de la "Semaine sans Gros Mots" : La contrainte est difficile. Évidemment, grâce à un filtre naturel, je n'ai jamais de souci de GM en classe ou devant des personnes que je ne connais pas. Le plus difficile est en privé, avec des gens qu'on connaît mieux, aggravé par le relâchement et la fatigue. A force, je pense que chacun en est capable, preuve en est le très net fléchissement des GM sur la semaine. Je m'épate quand même... et j'arrête d'y penser avec obsession !
Nouveau défi : je testerai pendant sept jours
la "Semaine sans Facebook" !
(Fastoche ? Bilan dimanche prochain !)
et vos encouragements
sont les bienvenus
(mais je ne pourrai pas répondre sur Facebook !)