Vous avez demandé le 18...
Vraiment, on en apprend tous les jours !
Le 18, chez nous, en France, c'est traditionnellement le numéro de téléphone des pompiers. En Allemagne, c'est -hélas !- tout autre chose : des partis et groupuscules d'extrême-droite, clairement néo-nazis, qui obtiennent toujours un certain succès, vendent des maillots de foot frappés du numéro 18. Ce sont les chiffres correspondant aux initiales d'un sinistre individu, que l'histoire retient pour le plus grand criminel de tous les temps 1=A (la 1ère lettre de l'alphabet) 8 = H (la 8ème lettre).
Par un hasard ironique, ces chiffres correspondent à un mot en hébreu, où les lettres ont une valeur numérique ; 18 correspond aux lettres "haï" et signifient la Vie. Retenons cette symbolique comme un pied de nez aux extrémismes, et n'oublions pas ces gens qui sont tombés pour lutter contre la barbarie :
Relevés au hasard lors de notre voyage en Normandie, ces deux noms sur les fameuses croix blanches du cimetière américain de Colleville-sur-Mer :
Franck L Reed, 7 juillet 1944, Illinois.
Roy Peterson, N-Y, 26 août 1944
Pour rétablir la balance, n'oublions pas non plus "ceux d'en face", tombés pour des idées qui n'étaient pas forcément les leurs. Ces deux soldats sont enterrés au cimetière allemand de La Cambe :
Jacob Wickert
Walter Schmitz
Grand merci à Cloé Lemoine pour ses photographies
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"Ces deux chiffres ne m'avaient pas, jusqu'ici, livré leurs secrets, celui de l'extrémisme et celui de l'espoir. Celui du mal et celui du bien. Tu as raison, Jean-Noel, toi l'éternel optimiste, mon contraste en quelque sorte, moi qui suis d'un naturel pessimiste. Je connaissais par contre le chiffre 666 qui est celui de Satan, et si l'on additionne 6+6+6 on trouve 18. Comme quoi, on peut faire parler les chiffres, n'est-ce pas ? On peux également ôter 1 de 8 et l'on trouve 7, un chiffre biblique. Enfin, on peut dire ce que l'on veut, mais on ne doit pas oublier, on ne doit jamais oublier que ce vingtième siècle devait être l'expression de la nature et qu'il fut celui de la nature de l'homme.
Merci pour ce message. Michel"