Harry Potter, tome 7, une critique (ter)

14 décembre 2007

Semaine Internationale Harry Potter

Une nouvelle lecture du tome 7 d'Harry Potter, l'avis de la Doc :

"1999 : Je découvre Harry Potter à l'école des Sorciers. Peu d'élèves le connaissent : pas de publicité, pas de film... Ce n'est qu'un roman, excellent, plein d'aventure et de rebondissements. Bref, il n'est pas encore en tête des hits parades, ni cinématographiques, ni littéraires. Harry a 11 ans et vient d'entrer à Poudlard, en 1ère année.

Puis Harry a grandi avec ses lecteurs. Comme j'aurais voulu avoir 11 ans pour pouvoir grandir avec lui, pour ressentir en même temps que lui tous les tracas de l'adolescence, pour espérer avoir des amis comme Ron, comme Hermione, pour supporter la maladresse de Neville, pour détester Drago et pour pouvoir m'imaginer dans la classe de Rogue !
2007 : J'attends, avec la même impatience que les élèves, le 26 octobre 2007, date de la sortie du septième volume des aventures d'Harry. J'ai dévoré tous les volumes intermédiaires. Le quatrième étant, selon moi, le moins captivant. Le cinquième est le meilleur : tout se met en place pour l'affrontement final.

Les personnages sont de plus en plus complexes. Empli de froideur et de mépris, Rogue reste le plus puissant, le plus énigmatique de tous les sorciers qui entourent Harry Potter. La nature de sa loyauté vis à vis de Voldemort ou de Dumbledore est une question fascinante remarquablement bien construite, qui revient tout au long du roman. La révélation finale aurait pu être encore plus forte pour un tel personnage.

Neville Londubat est aussi un de mes personnages préférés. La métamorphose de ce jeune sorcier si sensible mais bien balourd, étourdi et peu brillant est formidable. Elle se fait tout en douceur, discrètement au fil des révélations sur son passé. Il tient une place de plus en plus importante dans les volumes 4 et 5. Neville est l'alter ego d'Harry Potter. Né tout comme lui au mois de juillet, tout portait à croire qu'il puisse aussi être l'Elu, le garçon dont parlait la Prophétie.

Le septième tome démarre en fanfare avec un « balai » aérien plein d'action. On s'envole avec tous les personnages. On fuit, on frémit devant la puissance des Mangemorts, de Voldemort et de son projet diabolique. On est terrifié devant l'Histoire que réécrit JK Rowling. Suivent ensuite les révélations sur le passé de Dumbledore, un peu décevant et bien moins fortes que celles données sur le passé de Voldemort dans le tome 6. Après quelques passages sur les fâcheries d'ados (aussi longuettes que dans le volume 4), on revient à l'action en retrouvant d'autres personnages formidables : Luna Lovegood et son père sont toujours extraordinairement drôles, en dépit de la situation. S'ensuivent les révélations sur les horcruxes et les Reliques de la Mort. Le livre est terriblement sombre. Il n'est plus pour les seuls enfants depuis longtemps. Harry arrive au terme de sa quête. La lutte finale est époustouflante.

L'épilogue ne sert à rien. Seule, une petite idée de ce passage m'a terriblement émue : une idée d'une grande facilité d'ailleurs mais je n'y avais pas pensé. Cet épilogue est là pour clore l'histoire. Il n'y aura pas de tome 8. Quand on ferme la dernière page, il n'y a plus rien à attendre, et c'est peut-être là ce qui pouvait arriver de pire. Je regrette l'attente entre les volumes. C'en est fini de Ron, d'Hermione et de toutes leurs aventures. La magie est terminée. De ces milliers de pages tournées avec tant de ferveur, il ne reste qu' un souvenir, un petit patronus qui s'animera de temps en temps en passant devant la bibliothèque."

Merci, ma chérie ! Pour te remercier, l'image du jour, Harry Potter chez les Simpsons :